Monsieur le Gouverneur,
Monsieur le Secrétaire Général de la province,
Monsieur le Président de l’Université Chouaib Doukkali,
Mme la Doyenne de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines,
Monsieur le Doyen de la Faculté des Sciences,
M. et Mme Chraïbi
Chers collègues
Mesdames, Messieurs
C’est un réel plaisir pour moi de prendre la parole au nom de mes collègues du comité d’organisation, représentants de l’Association Provinciale des Affaires Culturelles, de l’Association At’Art, et du Laboratoire d’Etudes et de Recherche sur l’Interculturel de la FLSH de l’UCD, parties initiatrices de cette manifestation, pour vous souhaiter la bienvenue et vous remercier d’avoir répondu à notre invitation pour rendre hommage ensemble à l’une des figures emblématiques de la littérature d’expression française.
L’idée d’organiser cette activité a été avancée il y a un peu moins de deux ans. Cette proposition venait de MM A. Dibaji et A. Youssefi (ex-délégué provincial de l’éducation nationale) et puis B. Merzaki par la suite. Séduit par la proposition, nous étions engagés sans réserve, conscients de la noblesse de l’entreprise, mais aussi des difficultés auxquelles on pourrait être confrontés : M. Chraïbi n’est pas monsieur tout le monde. N’est-ce pas lui que l’on qualifie de « fondateur » du roman maghrébin ? , lui qui, avec des récits comme Le Passé simple, les Boucs, La Foule, Succession ouverte, La Civilisation ma mère,… et bien d’autres textes encore, avait marqué l’histoire de la littérature maghrébine d’expression française ?
Driss Chraïbi, comme l’a si bien noté K. Basfao « a un pouvoir fascinant : il peut à loisir soit avancer masqué, c’est-à-dire couper les ponts entre ses personnages et sa personne – et donc défendre des manifestations qu’il leur prête – soit au contraire revendiquer et proclamer sa parenté avec eux et le lien (si ce n’est l’adéquation) du réel et de l’imaginaire ».
Je ne m’étalerai pas sur les spécificités de l’écriture chez Chraïbi, je laisse le soin aux spécialistes d’en débattre demain à la faculté des Lettres.
Je disais donc que cette rencontre devait avoir lieu en juillet 2005, mais des raisons de santé avaient empêché M. Chraïbi de se rendre au Maroc. On avait pris la décision alors de reporter cet hommage à une date ultérieure.
Et nous voilà réunis, après 17 mois, pour partager avec vous, Driss Chraïbi, des moments de joie, d’amitié et d’amour que nous portons pour vous et pour votre œuvre.
Qu’il me soit permis, Mmes et MM, avant de conclure, de dire que la tenue de cette rencontre n’a pu être possible sans le soutien de M. Le Gouverneur de la Province d’El Jadida et de ses proches collaborateurs, de M. Le président de l’UCD, de Mme la Doyenne de la Faculté des Lettres et de nos partenaires officiels. Leur aide et leurs encouragements nous ont beaucoup aidés à l’organisation de cette rencontre.
Je saisie cette occasion pour adresser mes vifs remerciements, au nom du comité d’organisation, aux différents intervenants, universitaires et artistes peintres, à l’AFM, à l’Association des Doukkala, à l’ORMVAD, au Conseil municipal d’El Jadida, à l’OCP, au Conseil municipal d’Azemmour, à M. le député A. kamel, au Groupe scolaire Azaitouna et à toutes les personnes qui nous ont été d’une quelconque aide.
Je vous remercie
Abdelouahad MABROUR
Au nom du comité d’Organisation