Sofitel Royal ouvre ses portes aux peintres

· Chaque mois sera inauguré par une nouvelle exposition

· Le but est de promouvoir les arts plastiques dans la province

· Les artistes pourront à l’occasion vendre leurs toiles aux touristes

“C’est l’occasion pour nous d’inviter des personnalités à chaque vernissage”, explique Pascal Guilloux, directeur général du Sofitel Royal Golf d’El Jadida. “Le but du vernissage est de promouvoir les arts plastiques dans la province en mettant en valeur ses potentialités professionnelles, explique à son tour Abderrahman Ares”, délégué de la culture. L’artiste-peintre exposant pour le mois d’octobre est Ahmed El Amine. Toute exposition est une aventure avec ses craintes, dit-il. En effet, chaque artiste se demande si les toiles exposées seront appréciées par les visiteurs. Les tableaux d’El Amine d’un style pictural recherché suscitent l’intérêt de quelques clients de l’hôtel. D’autres touristes sont attirés par l’animation régnant dans la salle d’exposition, avec l’arrivée du gouverneur Driss Khazzani, accompagné de personnalités. “Entretenir l’image de marque du Sofitel Royal Golf passe justement par une ouverture sur le monde artistique”, concède le directeur général. “Les artistes-peintres et sculpteurs ne rateront pas l’occasion de se faire connaître par une clientèle européenne”, intervient Zoubir Najeb, artiste-peintre qui a exposé le mois dernier. Les toiles de ces artistes (originaires de Doukkala) donnent envie de découvrir la région. A raison d’un peintre par mois, la variété est assurée. L’inauguration du début de chaque mois donne de l’éclat à ce vernissage. “On aimerait bien avoir plus régulièrement des visiteurs de la région”, souhaite Guilloux. Les futurs artistes exposants attendent patiemment leur tour. Pour le mois de novembre, l’exposant sera d’Abdelkrim El Azhar. Il sera suivi de Najeb Zoubir, Ahmed El Amine, Abderrahman Rahoule, Ahmed El Aadi, Larbi Lahlal, Hamid Kelmoun, Mustapha Belyasmine, Mohamed Hamidi, Larbi Lachhab et Anas Bouanani.

Mohamed RAMDANI L’économiste du 06-10-2003