
En plein centre ville, dans l’avenue Hassan II, ce terrain qui appartient aux habouss, est devenu un dépottoir pour les maisons avoisinantes, et lieu de rencontre des chamkara (sniffeurs) et buveurs d’alcool lampant. Ce cas n’est pas isolé, partout où vous vous promenez dans la ville d’El Jadida, et que vous rencontriez un terrain vide, ou une maison abandonnée, il devient un dépottoir, si ce n’est la municipalité qui s’en serve pour déposer les bacs de ramassage des ordures.
Faut-il construire des murs de clôture autour de tous les terrains non batis ? A combien s’élèverait la facture de ces constructions ? Qui va la payer ?
Dans certains cas, se sont les riverains qui paient les frais pour pouvoir retrouver le calme, et se débarasser des odeurs et de la vue des ordures qui s’accumulent sans que les services de la municipalité ne daignent les ramasser, et pour ne plus voir arriver les clochards et tous les rejetons de la société qui y élisent domicile pour dormir la nuit ou boire tout type d’alcools et la suite vous la connaisser.
Ces édiles qui ont participé durant des années à cette dégradation totale de l’aspect urbain, de l’environnement et de la beauté du champs visuel des jdidis et des visiteurs de cette charmante ville, n’ont ils pas honte de se présenter une deuxième fois pour briguer un deuxième mandat dans le conseil de la ville ?