Les bijoux : couleurs, figures et mystère.
Docteur d’Université, Abderrahmane Ajbour est enseignant-chercheur et membre du laboratoire d’études et de recherches sur l’interculturel (LERIC) à la faculté des Lettres et des Sciences humaines d’El Jadida. Dans ses travaux, il porte un regard multidisciplinaire sur certains aspects de la culture marocaine traditionnelle et contemporaine.
Le retour, ou pourrait-on dire la résurgence de la parure traditionnelle n’est plus à démontrer. Telle quelle, ou insérée dans une structure modélisée.
Elle regagne les devants d’une scène déjà chargée d’objets, de rythmes, de couleurs ou de voix issus du fin fond des ages. la sensibilisation à la promotion des aspects enracinés des cultures est une action qui peut s’inscrire parfaitement dans le 21éme siècle , et au- delà, et ce dans un monde qui tend de plus en plus à imposer et globaliser un seul modèle .
N’est-ce pas une perte grave que de voir la symbolique patrimoniale se fondre anonymement dans les collections insipides des grandes marques.
la ruée vers les bijoux traditionnels est très vive de nos jours; que ce soit pour les nationaux ou pour les touristes étrangers. La parure est une pensée multiple…Elle répond de manière désirante aux exigences d’un corps et de plusieurs regards. car pour porter un pendentif ou des boucles d’oreilles, le corps ou ses parties ont besoin d’un miroir. venez voir-entendre! l’observateur ne peut en aucun cas être indifférent.
AFM – EL JADIDA