· 18 millions d’investissements dans l’unité d’El Jadida
· Objectif: Assurer le traitement en période de haute lactation
La société Nestlé vient d’investir 18 millions de DH pour l’installation d’une nouvelle unité de stockage et d’évaporation du lait frais sur son site de production d’El Jadida. Le projet entre dans le cadre du développement du groupe sur le marché marocain.
L’objectif de Nestlé Maroc est de développer davantage son partenariat avec les producteurs du secteur laitier, notamment dans les région de Doukkala-Abda et Chaouia. Le lait frais est récolté chaque matin auprès de plus de 20.000 fermiers répartis sur quelque150 centres de collectes et coopératives. La nouvelle unité permettra de recueillir plus de lait, surtout pendant la période de haute lactation.
Techniquement, ce projet va permettre d’augmenter la capacité de stockage et de traitement du lait frais de plus de 20%. Ce qui induit des réaménagements de taille au niveau des évaporateurs (étape de concentration du lait). La station de réception du lait frais, à partir des camions-citernes, est également restructurée. Cette extension va permettre d’assurer le traitement de plus de 300.000 litres de lait frais par jour, tout en maintenant les conditions optimales de stockage et de traitement (4 à 6°C pour une durée de 4 jours maximum). La capacité annuelle de traitement de l’usine d’El Jadida sera ainsi portée à 75 millions de litres.
Le démarrage de la nouvelle unité est annoncé pour le 15 mars prochain. Pour ce faire, 5 entreprises locales sont mobilisées, chacune dans son domaine d’expertise, et plus d’une cinquantaine de techniciens et ingénieurs. Le challenge dans ce genre d’entreprise est de faire cette extension sans pour autant arrêter ou perturber le flux incessant des arrivées de lait frais. Et ce dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité de l’exécution.
Par ailleurs, des aides sont prévues pour l’importation de vaches laitières et d’aliments de bétail. Le projet est à l’étude et devrait permettre aux producteurs locaux d’améliorer le rendement laitier, et, partant, leurs revenus.
Mohamed RAMDANI – L’économiste du 21-02-2008