Poème lu lors des journées consacrées à l’hommage à Driss CHRAÏBI
Des côtes radieuses de l’atlantique
des eaux froides de l’océan
des vagues agitées et débordantes
naît un vent épars
Ouverte au dialogue, au voisinage
courtisant des sables fins
C’est E l Jadida
Envoûtant le cœur
exhalant des senteurs
elle étanche la soif du passionné
De désir purifie la rosée
elle apaise l’étranger
par la douceur de ses nuits
C’est El Jadida
Des citadelles dominant l’atlantique
s’étire la nuit
s’insurgent les vagues
Myriade de voies lactées
illuminant les navires reclus du port
C’est El Jadida
La lueur irradie l’opacité de la nuit
enlace le visiteur
Elle couvre les sables de caresses
et ouvre les portes exquises de l’histoire
Du faîte de ses majestueux remparts
se dresse le minaret de la Cité Portugaise
C’est El Jadida
Dans son enceinte
les poètes chantent l’histoire revisitée
Le poème déverse sur la toile du peinte
des gouttes d’eau
qui reflètent les arcades de l’abreuvoir
transmettent en murmure
les marques de l’histoire
interpellant les citadelles
elle suit les pas de Doukkali
nourrie de la dialectique
et de la rhétorique de Mohamed Errafii
C’est El Jadida
Driss Lamrabet