Le court-métrage « Alwan assamt » (les couleurs du silence) de la réalisatrice Asmaa El Moudir a remporté le grand prix de la 2ème édition du festival international du court métrage, qui a pris fin vendredi soir à Oualidia (province de Sidi Bennour).
Le deuxième prix et le prix du Jury ont été glanés, respectivement, par le court métrage « clic et déclic » du réalisateur Abdelilah El Jaouhari et « Akhtaa moutaaddida » (erreurs récurrentes) du réalisateur Abdelilah Zirat. S’exprimant à cette occasion, la jeune réalisatrice, Asmaa El Moudir, a exprimé sa grande satisfaction de ce sacre qui vient après un autre prix remporté à Tiznit grâce à son court-métrage « La dernière balle ».
Les péripéties de « Alwan assamt » sont inspirées de faits réels qui retracent l’histoire d’un marin qui rêvait d’améliorer les conditions de vie de sa petite famille, mais qui a trouvé la mort avant de pouvoir réaliser ses dessins, a-t-elle expliqué. Un ensemble de réalisateurs et critiques cinématographiques d’Egypte et du Maroc ont pris part à cet évènement artistique, a indiqué la présidente de l’Association Al Amal, Malika Hachimi, faisant savoir que le jury de cette édition, présidée par Hicham Ain Al Hayat, est composé notamment du critique Mostapha Al Kilani, du chroniqueur Ahmed Dou Rashad et plusieurs autres artistes.
Cette manifestation vise à faire découvrir pour le public les pionniers du septième art égyptiens et marocains à travers des projections de films en présence de leurs réalisateurs et acteurs, comme le film « Kharboucha » de Hamid Azoughi et « Ikab » (punition) de Hicham Ain al Hayat.
Au programme de cette 2e édition, organisée par l’Association Al Amal des femmes pour le développement et le tourisme, figurait aussi deux soirées artistiques animées par les troupes Aissaoua, Gnaoua et Jiran El Ghiwan, ainsi que l’organisation d’ateliers sur l’écriture de scénarios destinés aux jeunes de la région.
L’édition de cette année, tenue en collaboration avec la préfecture et la commune rurale de Oualidia, a rendu un vibrant hommage à plusieurs réalisateurs et comédiens, dont l’Egyptien Mohamed Najati et les Marocains Abderrahim Meniari et Souad Al Alaoui.
MAP