Il aura fallu moins de temps que prévu, pour que le circuit des « chemins de traverses », de la province d’El Jadida accède à sa phase expérimentale.
Ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’un protocole de partenariat entre la région Nord-Pas de Calais et celle des Doukkala-Abda, et dont l’objectif initial est de diversifier et conforter l’offre en matière de tourisme culturel, serait opérationnel dans un proche délai selon ses concepteurs.
La récente visite au village des fauconniers Lekouassems de Mme Annie Becquet représentante de Céfir international et pilote du projet en question ,en compagnie du délégué provincial du tourisme à El Jadida ,a été considérée comme étant des plus satisfaisantes , dans la mesure où tous les intervenants concernés pas le projet ont pu apporter la touche finale en mesure de donner plus de visibilité à l’opérationnalité de cet itinéraire culturel dont les points de départ seraient prévus dans un premier temps à partir du Royal Golf Club et de l’hôtel Ibis d’El Jadida .
Les étapes ciblées par cette plongée dans les profondeurs rurales des Doukkala, concernent le petit souk de Moghress, réputé par ses artisans nattiers, les Tazotas, fer de lance du tourisme de charme, pour terminer en toute beauté par des spectacles singuliers d’initiation au dressage et à la chasse au faucon dans le village Lekouassems d’Ouled Frej.
« Mission accomplie …. ou presque, en ce qui concerne le premier circuit culturel d’El Jadida , les prochains efforts seront concentrés sur le circuit de la gazelle dans la province de Safi, qui jouit d’un grand attrait touristique et dont les haltes sont déjà identifiées » , nous a déclaré Mme Annie becquet .
Repéré par le délégué provincial du tourisme à Safi, le circuit de la gazelle s’organise par un départ de la ville vers le Douar Lassasla, réputé par l’élevage des slouguis, suivi d’une visite à la réserve Royale des gazelles de sidi chiker puis retour au port artisanal de Souiria Lakdima, avec halte dans les huileries traditionnelles entre Sebt Gzoula et Talmest.
La réserve Royale des gazelles, qui représente le point fort du circuit, s’étend sur une superficie de 1987 ha et préserve plus de 500 gazelles « Dorcas », dont la race est aujourd’hui en forte régression. Elle est aussi classée « site d’intérêt biologique et écologique » et représente l’une des plus anciennes réserves de la faune terrestre du pays.
D’un autre coté, le douar Lassasla qui est identifié comme étant le second pilier du projet, il est connu par sa confrérie rurale d’éleveurs de slouguis, depuis deux siècles environs. Les habitants de ce douar élèvent ces chiens de race purement Marocaine très réputés par leur élégance, leur instinct de chasse très affiné ou encore leur omniprésence dans les champs de course.



Ahmed Chahid
m.ahmedchahid@yahoo.fr