Le contexte
Cette pièce a été écrite après un voyage de Guillaume Le Touze en Afrique du Sud. Au cours d’un déplacement qu’il avait accompli à l’intérieur du pays, son regard avait été saisi par une imposante saison qui s’élevait seule au milieu des champs. Cette maison était entourée d’un long et haut mur qui ne laissait apparaître que l’étage supérieur et les toits. Cette maison contrastait violemment avec la pauvreté et la modestie des habitations des environs.
L’Afrique du Sud a été régie pendant 42 ans par les lois de l’Apartheid qui signifie en Afrikaans « vivre à part ». C’est un système ségrégationniste fondé sur la politique raciste du parti national Afrikaaner qui érige un système où pouvoir et richesse du pays appartiennent désormais aux Blancs. Ce système enferme des populations entières dans des ilôts privés de toute richesse. La pression internationale et la contestation interne conduisent à l’abolition de l’Apartheid en 1990.
L’histoire
En Afrique du Sud, des murs séparent le monde des Noirs et celui des Blancs. Du côté des Noirs, il y a la grand-mère, Ndebala et ses deux petits enfants, Joy et Lance. Du côté des Blancs, il y a Janus et sa famille.
Janus s’ennuie dans un monde de riches qui n’a plus d’histoire à raconter aux enfants. Toute la journée il écoute, caché derrière le mur la grand-mère noire qui raconte, en se saoulant à l’eau, l’histoire de l’homme le plus beau du monde et d’un crocodile effrayant.
Comment résister ?
Comment franchir le mur ?
Alliance Franco-Marocaine d’El Jadida