Des livres d’histoire parlent d’une présence forestière et d’une flore abondante dans les Doukkala, notamment dans la zone de Moulay Abdellah, Jbel Lakhdar, ainsi que dans d’autres endroits de la région. Par ailleurs, certaines découvertes hasardeuses de squelettes d’animaux sauvages, de dents de sangliers ou des restes de gibier laissent penser que ces territoires étaient couverts autrefois de forêts plus ou moins importantes.
Mais cette présence forestière et ce patrimoine floral n’ont cessé de régresser depuis les temps anciens jusqu’à aujourd’hui où la superficie forestière dans les Doukkala ne représente plus qu’une infime partie du territoire voire la disparition de certaines espèces végétales. Quelles sont donc les raisons de cette régression ?
Pour débattre de ce sujet, la section locale de l’Union des Ecrivains du Maroc en collaboration avec l’Académie d’Enseignement de la région Doukkala-Abda, organise le vendredi 21 octobre 2005 à partir de 14h30 au siège de l’Académie, une table ronde à laquelle prendront part des professeurs, des chercheurs et des représentants des organismes concernés, à savoir :
- Le représentant régional du Service des Eaux et Forêts
- Le représentant régional du Service de la Météo
- Le représentant de l’ORMVAD
- Mustapha Jmahri et Habib Daim Rabbi (Union des Ecrivains du Maroc)
- Sobhei (Professeur à la Faculté des Sciences d’El Jadida)
- Mohamed Rekkak, Ismail Khayati et Abdellatif Jamal (Professeurs à la faculté des Lettres d’El Jadida)
- Michel Amengual (Journaliste)
- Mohamed Houlani (Chercheur)
- Jillali Darif (Chercheur)