Les portes de l’espoir ne sont jamais totalement fermées, et c’est sans nul doute, cette conviction là qui a poussé la mère de la petite Wiam, à croire que son enfant retrouvera un jour cette âme charitable pouvant la sauver et lui permettre de renouer avec la joie de vivre, comme les innocentes gamines de son âge.
Wiam qui est âgée de trois ans, souffrait d’une malformation cardiaque, nécessitant une opération chirurgicale, dont les frais s’avèrent au dessus les moyens dérisoires de sa famille.
Aussi, malgré les reconduites et les déceptions aux quelles cette courageuse mère a été confrontées, lors de sa quête de soutien, que ce soit au niveau des responsables provinciaux que du côté des organismes locaux à caractère social, malgré le nombre de promesses sans lendemain, elle n’a jamais désarmé ni succombé au désespoir, pour défendre une cause qu’elle croyait juste et sienne. Wiam devrait disposer de son droit à la vie.
Mais ne dit-on pas que les voies du seigneur sont insondables ? Aujourd’hui, les vœux pieux d’une mère au cœur martyrisé sont exaucés, puisque la petite Wiam se porte comme un charme, grâce à la bienveillance d’une personnalité Emiratie résidant à Rabat et qui a à son actif de nombreuses et multiples actions d’ordre social et humanitaire, au niveau de la province d’El Jadida comme ailleurs.
Informé du cas désespéré de Wiam par un bénévole Jdidi, lui aussi très actif dans le domaine du soutien social, notre bienfaiteur Emirati, qui a préféré garder l’anonymat, n’a pas hésité un instant, en prenant en charge tous les frais de l’opération et de l’hospitalisation de la petite dans l’une des meilleures cliniques spécialisées de Casablanca.
L’opération a été qualifiée de grande réussite au grand soulagement d’une maman qui peut enfin regarder l’avenir de son enfant avec beaucoup plus de sérénité et de confiance.
Au nom de la petite Wiam, nous ne pouvons que nous incliner, en signe de respect et d’humilité devant les actions de ces grandes personnes au visage souvent anonymes mais qui restent omniprésents par leurs actes humanitaires qui trainent dans leur sillage un baume d’espoir, là où le désespoir a plutôt tendance à tisser son sinistre voile.
Chahid Ahmed