Le cabinet d’intelligence économique britannique, Oxford Business Group (OBG, basé à Londres) a souligné, mercredi, l’importance du processus de modernisation du réseau routier au Maroc, relevant que cette dynamique aura un impact largement positif sur l’élan de développement que connaît le pays.
Le groupe rappelle, dans ce sens, le processus d’expansion lancé en 2008 par la Société des autoroutes du Maroc (ADM), qui ambitionne de réaliser 1.800 km de voies rapides d’ici 2015 moyennant un investissement total de 3,25 milliards d’euros.
Le programme inclut quatre nouveaux tracés, indique OBG, notant que le premier chantier vise la réalisation d’une voie de contournement de Rabat dans le but d’assurer un soulagement des principales artères de la ville en dérivant les flux routiers de transit, un chantier qui sera lancé en octobre 2009.
Un deuxième tracé, d’une longueur de 172 km, reliera Berrechid à Béni-Mellal, et desservira les bourgades de Ben Ahmed, Khouribga, Oued Zem, Boujaad, Fquih Ben Salah et Kasbat Tadla, ajoute la source, expliquant que les travaux seront lancés en décembre 2009.
Le cabinet londonien rappelle également l’élargissement du tronçon Rabat-Casablanca en 2×3 voies et la réalisation de 140 km de voie autoroutière reliant El Jadida à Safi. Moyennant un investissement de 1,36 milliard d’euros, ces quatre tracés permettront d’élargir un réseau routier relativement jeune, observe la source.
Ces projets de construction ont un autre avantage, selon un expert qui a confié à OBG que «La réalisation de voies rapides contribue au développement de nouvelles technologies au sein des entreprises marocaines de construction, qui doivent s’organiser et appliquer les normes internationales si elles veulent remporter des appels d’offre».
En plus des fonds nationaux et internationaux, la Société des autoroutes du Maroc finance ses activités essentiellement grâce au revenu généré par le système de péage généralisé sur les autoroutes du Maroc, indique OBG, relevant que quelque 10 millions de véhicules utilisent la zone de péage quotidiennement.
Etant donné le volume important du trafic et le risque d’accidents qui en découle, les mesures visant à étendre le réseau autoroutier et à renforcer la réglementation sont une étape nécessaire vers la modernisation du secteur des transports au Maroc, souligne la source, avant de conclure que l’investissement dans des routes plus sûres permettra de réduire le nombre d’accidents et facilitera l’accès aux zones rurales, mais aura aussi des effets positifs sur d’autres secteurs, comme le tourisme, l’agriculture et l’industrie.
MAP