Un communiqué conjoint du secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement et du ministère de l’Equipement et du Transport indique qu’une campagne de surveillance de la qualité microbiologique des eaux de baignade des principales plages du Royaume pour l’année 2003, menée par les deux départements, a été réalisée dans le cadre de la préparation à l’adhésion du Maroc au label « pavillon bleu » initié par la fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, sous l’égide de SAR la princesse Lalla Hasnaa.
Parallèlement à cette campagne, les deux départements ont mené une opération d’évaluation et de suivi de l’état des infrastructures de base des plages avec l’implication des communes côtières concernées.
Les résultats de telles investigations contenus dans le rapport national 2003, représentent un outil pertinent pour la sensibilisation de tous les usagers des plages, des décideurs et autres intervenants à la prise en compte de la dimension environnementale dans la gestion durable de cet espace de détente et de loisirs.
Selon les deux départements, cet espace peut se transformer en une source potentielle d’atteinte à la santé des populations si les mesures préventives nécessaires ne sont pas entreprises.
Le Maroc est doté d’une frange littorale qui s’étend sur la façade atlantique de Tanger à Lagouira (3000 KM) et sur la façade méditerranéenne de Tanger à Saïdia (500 KM), ajoute la même source, précisant que cette zone côtière constitue un pôle d’attraction important pour les activités socio-économiques, ce qui n’est pas sans avoir d’impacts très négatifs sur l’environnement côtier.
L’appel du 24 juin 1999 de SAR la princesse Lalla Hasnaa au Pacte national pour la protection de l’environnement a déclenché une opération continue pour l’hygiène et l’amélioration des conditions de gestion des plages du Royaume. Cette action s’inscrit dans le cadre du programme Maroc aux villes propres annoncé dans la lettre Royale adressée aux participants au XVIème congrès de la société médicale en février 1998.
MAP 02-07-2003