Le Salon du cheval d’El Jadida met en valeur le rôle des unités de cavalerie dans le domaine sécuritaire

La deuxième édition du Salon du cheval d’El Jadida constitue une occasion pour mettre en valeur le rô-le des unités de cavalerie dans le maintien de l’ordre public et la protection des biens et des personnes.
Des visiteurs de tout âge ont déambulé par les stands des unités de cavalerie des Forces armées royales (FAR), de la Gendarmerie royale, de la Sûreté nationale et des Forces auxiliaires afin de découvrir les prestations offertes par ces patrouilles au service de la sécurité des citoyens dans les zones difficiles d’accès.

Parmi les missions dévolues à la cavalerie des FAR, considérée comme l’une des plus anciennes formations, figurent la défense nationale, la formation des cadres des institutions militaires, paramilitaire et civiles, ainsi que la contribution à la préservation des traditions équestres du royaume.

Ainsi, la 2ème édition du Salon du cheval offre l’occasion à ces visiteurs de découvrir certaines activités de soutien de la Cavalerie des FAR à travers une présentation thématique sur « La cavalerie des Forces Armées Royales et les métiers équestres » et une exposition historique sur « Le cheval: patrimoine millénaire ».

L’unité de cavalerie de la Gendarmerie royale a, elle, pour missions de contribuer au sauvetage, d’assurer l’ordre public et de protéger l’environnement et les sites sensibles, particulièrement dans les zones protégées et difficiles d’accès.

Pour mener à bien ses missions, la Gendarmerie royale dispose actuellement, outre de moyens humains et matériels, d’une unité équestre constituée de chevaux Arabes Barbes qui contribue régulièrement à son action dans le cadre de l’exécution des polices administrative et judiciaire.

De son côté, la Direction Générale de la Sûreté nationale (DGSN) dispose de ses unités de cavalerie baptisée « Brigades Equestres » ayant comme rôle principal d’assurer davantage la sécurité des personnes et des biens, notamment au sein des quartiers et lieux difficilement accessibles aux véhicules et aux brigades motocyclistes.

La mission de ces brigades consiste également à surveiller les sites touristiques, plages, parcs, jardins publics et zones forestières urbaines ainsi que tout lieu où elles s’activent.

Le but étant de renforcer le sentiment de sécurité chez les citoyens et touristes à travers des interventions préventives, dissuasives et rarement répressives.

Préparer le cavalier et le cheval pour la mission de sécurité exige une formation solide effectuée à l’Ecole de Cavalerie de la Sûreté nationale, où ont été prises en compte des expériences internationales efficientes dans cette branche de déploiement sécuritaire.

Les escadrons circulent en patrouilles, formées d’au moins deux chevaux, dans les espaces territoriaux qui entrent le plus souvent dans la propriété maritime publique et la propriété forestière.

La DGSN a mis en place, en coordination avec des experts, un programme de formation qui consiste en un entraînement de base de six mois dont bénéficient les gardiens volontaires pour le travail en patrouilles équestres, un entraînement spécialisé pour les infirmiers vétérinaires et les personnes qui ferrent les chevaux ainsi qu’une formation qualifiante à laquelle les unités sont invitées à adhérer.

Pour les forces auxiliaires, les montures sont choisies parmi les chevaux arabes barbes pour des missions de contrôle, de police et d’encadrement de la population.

Par son emploi dans la patrouille montée, le cheval présente plusieurs avantages à savoir: un moyen de transport facile, rapide et fluide qui donne accès à des endroits où il est difficile voire impossible d’utiliser un véhicule, donne au cavalier par sa position haute, un champ de vision plus étendu qu’un agent en véhicule ou à pied.

Il demeure également le moyen le plus économique, le plus écologique, le plus motivant et le plus valorisant que tout autre engin de transport.