Pas de grippe aviaire au Doukkala ni dans aucune autre province du pays

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Les services spécialisés relevant du haut commissariat des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification sont formels : Le Maroc n’enregistre aucun cas de grippe aviaire. Les analyses effectuées depuis le début de la grande saison de migration et qui ont touché 35 échantillons d’oiseaux de différentes espèces, prélevés dans divers espaces humides à travers le pays, se sont avérées négatifs. Tous les indicateurs – nous informe un quotidien national- confirment qu’aucune zone du Maroc n’est touchée par ce virus, dont le spectre inquiète de nouveau les instances internationales, surtout en ce qui concerne certains pays dits à haut risque.

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Il faut souligner que tous les responsables, tant au niveau national que local, sont loin de baisser la garde, d’autant plus qu’ils sont conscients de la situation géographique du pays, qui se considère comme un passage obligé pour un flux migratoire annuel de quelques 400.000 individus d’oiseaux de différentes espèces et origines, en quête de zones clémentes dans les pays africains du sud du Sahara.
Selon les mêmes sources, d’autres analyses auront à toucher instamment nombre d’autres échantillons pour contrôler le comportement et l’état de santé des oiseaux durant l’hiver, alors qu’on prévoit un suivi de même ordre pour couvrir la saison migratoire du printemps.
Dans cette même logique de stratégie préventive, le réseau d’observation et de contrôle, établi par le haut commissariat aux eaux et forêts, s’est vu renforcé à cette occasion, et ce, au niveau de 40 zones humides à travers le pays. Une centaine de cadres qualifiés se relayent, dans une veille permanente pour suivre de prés l’état sanitaire des oiseaux migrateurs, dont les fortes concentrations sont observées dans des zones humides répertoriées.
A noter qu’outre le plan d’action qui prend en considération tous les circuits de commercialisation, d’élevage et de transit par air, mer et terre, les autorités compétentes ont mis en place un réseau d’observation couvrant les 40 points humides en mesure de drainer un flux très important d’oiseaux migrateurs. Ce réseau englobe principalement le complexe lagunaire de sidi moussa- oualidia (Province d’El Jadida), les lagunes du loukoss bas, dayat sidi boughaba (Mehdia), merja zerka (Moulay bousselhame), l’embouchure d’oued souss massa, la lagune côtière de khnifis(Tarfaya), ainsi que le golf de dakhla.

Chahid Ahmed
m.ahmedchahid@yahoo.fr