Les actions du géant de l’électricité Jorf Lasfar Energy Company (JLEC) ont débuté leur première séance de cotation, mardi à la Bourse de Casablanca, après qu’elles aient fait l’objet d’une demande supérieure de 6,7 fois au nombre d’actions offertes lors de la souscription.
La forte réussite de l’introduction de JLEC, filiale du groupe Taqa, constitue “une occasion pour la Bourse de montrer son attractivité et son intérêt en tant que moyen de financement pour l’économie”, a affirmé le Directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji, lors d’une cérémonie dédiée à ladite introduction en bourse, qui a été marquée par la participation du ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaïd.
De son côté, le président du directoire du groupe Taqa, Majid Iraqui Houssaini, s’est félicité de la réaction favorable du marché et du retour en force des investisseurs étrangers lors de cette opération. Selon M. Iraqui, cette dernière opération vise trois objectifs, à savoir l’ancrage de la société dans le paysage économique marocain, l’institutionalisation du capital à travers des partenaires et de grands institutionnels marocains, et la contribution à la nouvelle dynamique que connait la Bourse.
M. Boussaid a indiqué, pour sa part, que cette introduction sur le marché financier constitue une “consécration de JLEC et témoigne de la réussite du partenariat public-privé”, ce qui devrait “encourager tous ceux qui hésitent à franchir le pas”, faisant observer que “le grand succès de cette opération dénote la confiance des investisseurs et des épargnants en la Bourse de Casablanca, notamment étrangers”.
Le ministre n’a pas manqué de mettre l’accent sur “l’engagement du gouvernement à accélérer toutes les réformes réglementaires et législatives pour renforcer le positionnement de la Bourse” afin que le marché financer puisse “anticiper la reprise”, notamment à travers la création d’un nouveau compartiment pour la petite et moyenne entreprise (PME), évoquant également des projets d’ouverture de capital et d’introduction en Bourse de la part “d’un certain nombre de sociétés publiques”.
MAP