Festival Jawhara 2012 – Biographie des Artistes

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Biographies des artistes

Najat Aâtabou

Jeudi 5 juillet – 23h15 – Scène hippodrome Lalla Malika

najat-Aatabou-m.jpgLa voix de l’Atlas, la lionne berbère, la diva de Khemisset, l’icône de la musique marocaine…les surnoms de Najat Aâtabou sont multiples, son talent, quant à lui, est unique. Quittant le foyer familial à un jeune âge à cause du scandale d’un enregistrement piraté, Najat Aâtabou a défié ses proches pour assumer le choix de devenir une chanteuse.

Elle marque alors les esprits et la scène avec la force de sa voix quand elle interprète « j’en ai marre » puis « kedba bayna » et « choufi ghirou »… En véritable star, Najat Aâtabou réunit des foules à chaque passage. En trente ans de carrière, elle compte plus de 400 titres.

Najat s’intéresse particulièrement à la cause féminine et patriotique dans ses chansons. Ses derniers titres « HNA CHABAB » est devenu un vrai tube.

Ribab Fusion

Jeudi 5 juillet – 21h30 – Scène hippodrome Lalla Malika

Ribab-Fusion-m.jpgCréé en 2008 à Agadir, le groupe Ribab Fusion est un groupe de musique amazigh, composé de 6 membres dont le célèbre joueur de Ribab Bouhssine Foulane. En faisant de la musique leur métier, ces jeunes ont voulu redonner à l’instrument du Ribab toutes ses lettres de noblesse sur la scène actuelle et promouvoir la chanson amazighe auprès des jeunes. Car Ribab Fusion s’inspire principalement des musiques traditionnelles du Souss mais demeure ouvert sur les musiques du monde. C’est donc une identité musicale originale que le groupe dévoile dans chacun de ses singles et chacune de ses performances sur scène. Le groupe se définit comme un « créateur de musique » avec des compositions vivantes qui s’inscrivent à la croisée des différences culturelles et musicales.

Stati

Vendredi 6 juillet – 22h45 – Scène Azemmour

Stati-m.jpgStar de sa ville, de sa région, de son pays, Stati est l’une des figures nationales du chaâbi. De son vrai nom Abdelaziz Al Arbaoui, ce grand musicien est né en 1961 à Al Aounat, dans la région des Doukala connue pour être une région agricole mais aussi un berceau du Chaâbi et de la Aïta. Très jeune, Abdelaziz quitte l’école pour travailler dans les champs avec son père. Son histoire avec le Châabi commence avec son oncle musicien Bouchaib Ben Rahhal qui fût son premier maître. C’est là qu’il tombe éperdument amoureux de la kamanja. Il quitte son petit village pour aller travailler à Casablanca et pouvoir acheter son propre violon. Un violon dont il ne sépare plus. D’une simple passion, c’est devenu un métier. Au fil des années, Stati crée des troupes, enregistre
des albums et inscrit son nom en lettres d’or sur la scène chaâbi marocaine. Il devient l’incontournable des scènes chaâbi dans les festivals marocains et aussi ceux dédiés à la communauté maghrébine dans le monde. Ses chansons deviennent des tubes indétrônables.

Rola Saad

Jeudi 5 juillet – 22h45 – Scène Azemmour

Rola-Saad-m.jpgSur la scène, sur le podium ou devant une caméra, Rola Saad a du talent à donner et à montrer. La jeune libanaise de 34 ans est une artiste à multiples talents. Elle commence d’abord par une carrière de mannequin dans une agence internationale. En 2003, Rola s’essaie à la musique. Un premier album nait « Ala da el hal » sous le label de Alam El Fan. En 2006, Rola Saad signe avec Melody Music puis sort un second album « Kol El Gharam ». Elle défraie la chronique en ramenant à l’écran Assabouha dans son clip «Yana yana ». En 2008, Rola tourne le film « Ghorfa 707» et présente l’émission « Elhayet Helwa ». En 2009, elle sort l’album « Al Fostane Al Abyad », produit par Rotana et devient l’une des chanteuses actuelles les plus appréciées sur la scène artistique arabe notamment par le jeune public.

Fares Karam

Vendredi 6 juillet – 23h15 – Scène hippodrome Lalla Malika

Fares-Karam-m.jpgConnu pour être un pro du genre libanais populaire, Fares Karam a vite dépassé les frontières du Liban pour se faire un nom dans le monde arabe en entier. Né en 1973 au sud du Liban, Fares Karam se fait connaître en 1996 grâce à la célèbre émission « Studio El Fan ». C’est le début d’une carrière prometteuse. Il enregistre alors «Shlon» en 1998, «Janen » en 2002, « Aktar Min Rohi» en 2003, «Dakhelo» en 2004, «Wedni» en 2005, «Yo’Borni» en 2007 et « Elhamdullah » en 2010. Ses chansons récentes comme « Shefta », « El- Tanoura » ou encore « Neswanji » sont de vrais hits et ont propulsé Fares Karam au rang du « roi de dabké ». A côté du succès de ses chansons dans les charts, Fares Karam est très sollicité dans les festivals à travers les pays arabes et autres, et part régulièrement à la rencontre des communautés aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Amérique du Sud.

Melhem Zein

Samedi 7 juillet – 21h30 – Scène hippodrome Lalla Malika

Melhim-Zein-m.jpgD’un jeune talent d’une émission de téléréalité à une star de chant arabe, Melhem Zein a forcé son destin. Né en 1982 dans les Bekaa du Liban, Melhem Zein a affiché un intérêt particulier pour la musique depuis son jeune âge quand il participait au concours local de chant et qu’il remportait toujours la première place. Melhem Zein continue à se présenter aux concours de chant et fait escale à «Kaas Noujoum» sur LBC puis en 2003 à Superstar sur Future TV, la première version arabe de «à la recherche de la nouvelle star». C’est là qu’il se fait remarquer en tant que finaliste de la compétition. Un an plus tard, il sort son premier album « Enti Msheeti ».

Les chansons et les participations aux émissions télé et aux festivals se succèdent pour faire de Melhem Zein un des incontournables de la musique orientale actuelle. Aujourd’hui, il chante sous les couleurs de Rotana et compte déjà quatre albums. Un nouvel album est prévu pour cet été.

Latefa Raâfat

Vendredi 6 juillet – 21h30 – Scène hippodrome Lalla Malika

Latefa-Raafat-m.jpgNée à Kénitra, Latefa Raâfat fait ses débuts dans la chanson en 1982 avec un premier single intitulé «Mawal El hob». Trois ans plus tard, elle se fait élire la chanteuse marocaine de l’année avec le titre «khouyi khouyi».

Ses chansons «Yahli Ya’chrani», « Mighyara » et «Chahloula»… forgent sa popularité et deviennent des titres cultes de la chanson marocaine moderne. Considérée comme les voix féminines les plus envoûtantes du Maroc, Latifa Raâfat est une ambassadrice de la chanson marocaine et de la chanson maghrébine. En 2006, elle signe «twahachtek bezzaf», un duo avec le chanteur algérien Mohamed Lamine qui réalise un grand succès. Même si ses productions se font rares, Latefa Raâfat demeure présente à travers ses nombreux spectacles aux niveaux national et international.

Hoba Hoba Spirit

Jeudi 5 juillet – 21h00 – Scène Azemmour

Hoba-Hoba-Spirit-m.jpgHoba Hoba Spirit, qui a vu le jour à Casablanca en 1998, est devenu une référence de la scène musicale contemporaine. Le chemin a été long et riche depuis sa participation au Festival Gnaoua d’Essaouira et à L’Boulevard des Jeunes Musiciens au début des années 2000. Le groupe a souvent été comparé à Mano Negra pour ses prestations énergiques et colorées. En 2009, les Hoba Hoba Spirit participent au «Festival Arabesque : Arts of the Arab World» au célèbre Kennedy Center. Depuis sa création, la formation a sorti 5 albums et a donné quelque 300 concerts au Maroc et ailleurs. Le groupe a su se démarquer par un mélange d’énergie rock, de rythmes nord-africains et de paroles souvent percutantes. Leur dernier album « Neffs ou Nya » date de 2011.

Muslim

Samedi 7 juillet – 21h00 – Scène Azemmour

Muslim-m.jpgNé à Tanger en 1981, Mohamed Mezouri alias Muslim fait partie de ces jeunes rappeurs qui font bouger la scène musicale marocaine actuelle. Influencé par le Rap américain des années 90, Muslim fait ses premiers pas dans le Rap dès 1995. Sa carrière se lance vraiment avec le groupe «Zanka Flow» qu’il monte avec d’autres rappeurs de la ville du détroit. Leur premier album sort en 2001. Muslim décide ensuite de se lancer dans une carrière en solo. Ses premiers titres rencontrent un franc succès qui dépasse les frontières du Royaume, son flow a été diffusé dans les plus grandes villes arabes et dans les métropoles européennes. Aujourd’hui, Muslim se penche sur un sixième album et espère le retour du groupe Zanka Flow.

Rabab & Bouchaib Jdidi

Mercredi 4 juillet – 21h00 – Scène hippodrome Lalla Malika

Bouchaib-et-Rabab-Jdidi.jpgAuteur compositeur marocain et originaire d’El Jadida, Bouchaib Jdidi est un artiste connu et reconnu pour sa voix douce et à la fois vibrante qui nous fait déguster l’art de la musique. Bouchaib Jdidi est et reste un symbole de la musique orientale et arabe.

Le groupe Jdidi se produira avec 35 musiciens, et Rabab.

“El Gato” Moran & Orchestra

Vendredi 6 juillet – 21h00 – Scène Azemmour

Jose-Luis-El-Gato-Moran-m.jpgOn lui doit la « salsa made in Spain » et la musique du monde venue d’Espagne et exportée dans d’autres pays et continents.

José Luis Morán alias “El Gato” est venu du Venezuela à l’Espagne à la recherche d’expériences artistiques et musicales nouvelles.

Connu pour ses performances festives mariant la joie et le bon rythme ainsi que pour sa symbiose avec le public, El Gato enflamme les scènes partout où il se produit. Sa musique, indispensable dans les festivals locaux, est reprise dans de nombreux films. En 2011, El Gato a présenté la salsa made in Spain dans des tournées mondiales l’emmenant principalement en Asie, au Moyen Orient et en Europe.

El Gato a à son actif trois albums.

Cheb Bilal

Samedi 7 juillet – 23h15 – Scène hippodrome Lalla Malika

Cheb-Bilal-m-2.jpgNé le 23 juillet en 1966 en Algérie, Bilal Mouffok alias Cheb Bilal a été élevé à Oran où il a suivi des cours de musique au conservatoire. Dans les années 80, Bilal forme le groupe El Ahouar et remporte en 1987 le premier prix d’un concours de chansons. C’est au moment où il devient une superstar dans son pays natal qu’il rejoint la plus méditerranéenne des villes françaises : Marseille. De cabaret en cabaret, de bar en bar, il finit par se faire remarquer par la communauté algérienne. Il commence alors à remplir des petites salles et va jusqu’à faire l’ouverture du concert de Cheb Hasni. Au fil des titres et des albums, Bilal inscrit alors son nom dans les annales du Raï et devient alors un des artistes les plus populaires du Maghreb. Son dernier opus sorti en 2011 «à l’ancienne » a réalisé un grand succès.

Reda Taliani

Samedi 7 juillet – 22h45 – Scène Azemmour

Reda-Taliani-m.jpgReda Taliani, de son vrai nom Reda Tamni, est l’un des chanteurs célèbres de la scène actuelle du Raï. Né en 1980 à Alger, il affiche sa passion pour la musique dès son jeune âge. A 5 ans déjà, Reda Taliani intègre le conservatoire de la musique arabo-andalouse.

Influencé par les grands du Raï et de la World Music, Reda Taliani débute une carrière professionnelle en 2000 en chantant « Ache dani elwhad tayra ». Depuis, il accumule les succès et les albums qui sont aujourd’hui au nombre de six. La musique de Reda Taliani allie harmonieusement les musiques du Maghreb, de l’Orient et du monde. Reda Taliani a été révélé sur la scène R’n’b française grâce à «Partir loin» qu’il a chanté avec le groupe de rap français 113.

Abderrahim Souiri

Mercredi 4 juillet – 21h00 – Scène hippodrome Lalla Malika

abderrahim-souiri-m.jpgAbderrahim Souiri, de son vrai nom Abderrahim Aït Chelleh, voir le jour en 1957 à Essaouira, dans une fratrie de sept enfants, tous sont dotés de voix exceptionnelles. Un don hérité de leur défunt père musicien dans l’Orchestre de la Musique arabo- andalouse et doyen des chanteurs du Madih et du Sama’. En 1973, Abderrahim Souiri quitte sa ville natale pour la grande métropole et fait la connaissance de Fqih Lhiyani, Haj Benjelloun Touimi et Abdelkrim Raiss. Sa carrière est lancée en 1986 et il devient ainsi l’un des principaux représentants de la musique arabo-andalouse, genre musical qu’il modernise et rend populaire au niveau national et international.