ENTRETIEN AVEC AZEDDINE KARA DIRECTEUR REGIONAL DE LA CULTURE

En marge des préparatifs du festival international Jawhara d’El Jadida, nous avons contacté M. Azeddine Kara, Directeur Régional de la Culture et consultant culturel de ce festival pour rapprocher nos lecteurs encore plus des péripéties de cette manifestation qui est considérée comme une première au niveau régional.


Quelle est votre impression, concernant ce premier grand festival qui relève de la région que couvre votre direction ?

Il est indéniable que ce festival représente une valeur ajoutée des plus sûre pour la ville d’El Jadida et sa Province. Cela est d’autant plus important que ce genre de manifestation d’envergure internationale qui faisait défaut à El Jadida, tombe aujourd’hui à point nommé puisque cette ville qui dispose de réelles potentialités locales est de surcroît en pleine expansion que ce soit sur le plan industriel, touristique que culturel.

L’autre aspect positif de ce festival, est sa programmation en pleine saison estivale. C’est une période où la ville d’El Jadida fait figure de véritable aimant pour les estivants de toutes les régions du pays comme de toutes les nationalités. Ainsi, le festival Jawhara sera ouvert sur tous les aspects et horizons culturels.

Quelle est la part de la Direction Régionale de la Culture dans la réalisation de cet événement ?

Nous sommes partie prenante dans ce festival depuis ses débuts et nous avons participé à l’achèvement de toutes les étapes qui ont débouché vers la finalisation de son programme.

Toujours est-il que notre action essentielle se manifeste surtout dans le volet purement culturel à savoir, la programmation des expositions d’art plastics, les ateliers de musique et de théâtre, en plus de la mise à disposition de notre savoir faire au profit de la réussite du festival.

Que devient donc le moussem de Moulay Abdallah, d’autant plus qu’il a toujours représenté l’activité phare dans toute la province ?

Il faut savoir que le festival Jawhara n’est qu’un chaînon dans toute une série d’autres activités culturelles dont notamment le moussem de Moulay Abdallah qui détient depuis très longtemps une place de choix sur la scène internationale, puisqu’il est le plus grand moussem de Pays.

Et dans ce contexte, nous considérons aujourd’hui plus que jamais que ce moussem qui a gagné toute sa notoriété depuis belle lurette, est aujourd’hui en mesure de postuler une place sur la liste de l’UNESCO en tant que patrimoine mondial immatériel à l’instar du moussem de Tan Tan. Aussi, pour votre information, je vous signale en passant qu’une procédure en ce sens a été déjà entamée et une allons continuer à œuvrer pour sa réalisation.

Propos recueillis par Chahid Ahmed