Exposition de photographies du 6 au 31 mai
Vernissage Mercredi 6 mai à 19h30 : Galerie d’art AFM
Serge Carpi 53 ans, Besançon (Franche-Comté)
«Il y a quatre ans que je me suis vraiment mis à la photo, j’avais alors cinquante ans. Je suis ouvert à tous les styles et je fonctionne souvent à l’instinct : je suis un éternel débutant passionné.»
Régis David 52 ans, Romans (Rhône-Alpes)
« J’ai commencé la photographie en 1974, par l’intermédiaire d’un club photo, et mon premier reflex argentique (Yaschica) date de cette année là. Après une longue interruption, pour des raisons familiales et professionnelles, je suis revenu à la photographie avec le numérique en 2006.
J’apprécie plus particulièrement les couleurs pour leur présence et le noir et blanc pour son coté mystérieux. Au fil du temps j’essaie d’épurer mes compositions afin de ne retenir que l’essentiel de la photo.
La photo humaniste m’a profondément marqué et j’essaie à ma façon de perpétuer ce courant :
humour, dérision et parfois ironie du quotidien ».
Yannick Doublet 54 ans, Paris
«La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard» (John Stuart Mill)
« Gourmet de photos argentiques et numériques, je les pourchasse depuis bientôt trente ans.
Saltimbanque de l’image, je traque davantage l’anecdote visuelle dans la vie quotidienne que le cliché spectaculaire avec, de préférence, l’élégance du noir et blanc. Le Leica en bandoulière, j’ai fait de Paris mon terrain de jeu d’images. Inspiré par les photographes humanistes, j’ai le désir sans espoir d’arrêter le temps pour fixer l’instant exceptionnel et laisser ma rétine s’enivrer de lumières, de formes, d’émotions … »
«La Photographie est un couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui l’a éblouie». (Henri Cartier-Bresson)
Isabelle Fiand 42 ans, Saint-Brieuc, (Bretagne)
« Photographier, la vie, les gens, le réel.
Photographier, ce qui ne se voit pas, ce qui ne se voit plus, L’inattendu entre vu, entre soi, dans un rapport au monde Transformé, transporté, transfiguré, transmis, transe-cris.
Photographier, pour ne pas oublier…
J’ai attrapé ce troisième oeil il y a 2 ans !
Il affine mon regard, il aiguise ma pensée, il prend conscience, je perds connaissance, il s’émeut, pleure, rit…
Je vis. . »
Denis Gadenne 66 ans, Villebichot (Bourgogne)
Photographe passionné depuis plus de quarante ans, Denis Gadenne se promène dans la vie avec un appareil photo et des idées plein les poches. Il a réalisé une série de photos sur le thème «Anonymes». C’est en effet en réaction au « droit à l’image « que Denis a été amené dans un premier temps à rechercher des individus non reconnaissables donc ne pouvant revendiquer ce droit. Cette quête, amusante au début, s’est révélée source de découvertes, d’étonnements et de surprises sur le non identifié laissant ainsi place à une grande liberté, à l’interprétation, à la poésie. Toutes ces images sont des invitations à sortir du cadre .Il faut inventer leurs passés et leurs devenirs. C’est de votre imaginaire qu’elles vivront maintenant .
Véronique Giampietro 46 ans, Hussigny (Lorraine)
« Je fais de la photographie depuis 15 ans environ mais j’ai toujours aimé prendre des photos depuis mon adolescence. Maintenant c’est devenu une passion mais j’avoue que je n’ai pas beaucoup de temps pour m’y consacrer pleinement. »
Dominique Le Cavelier 50 ans, Cherbourg (Basse-Normandie)
«C’est aux abords de la cinquantaine que j’ai eu un peu de temps pour me consacrer à la photographie que je considère un Art à part entière et un formidable moyen d’expression…
C’est dans le quotidien qui m’entoure que j’aime à «capter» ressentis, impressions, et sensations… Le sujet «Humain» est celui qui me passionne ; qu’il soit présent, suggéré et même non visible dans l’image : une ombre, une trace de pas dans la neige…
Source inépuisable d’inspiration, j’aime ces émotions d’un instant, figées au travers de l’objectif.»
Mohamed Morchidi 47 ans, Rabat (Maroc)
« Photographier… C’est plus qu’un simple moyen d’expression…
Je ne me souviens plus très bien du jour où j’ai commencé à photographier/écrire… mais je garde encore au fond de mon tiroir des clichés photographiques d’enfants qui sont devenus aujourd’hui parents… Comme je garde encore et pour toujours, passionnément, l’envie de «capturer» les instants et moments fugitifs qui changent de fonds et de formes d’un moment à l’autre ; quelque soit leur nature ou leur milieu… et peu importe la technique, la méthode ou l’appareil ».
«En fin de compte, la photo en soi ne m’intéresse absolument pas, la seule chose que je cherche c’est retenir une fraction de seconde de réalité» Henri Cartier Bresson.
Didier Pouillot 45 ans, Vitry/Seine (Ile-de-France)
« J’ai vraiment commencé la photographie en 2006. C’est un ami qui m’a mis le pied à l’étrier.
J’ai toujours été attiré par les arts. J’ai fait un peu de peinture, du dessin et également du vitrail. La photo m’assouvit dans ce besoin que j’ai de créer et de jouer avec la lumière. .Je conçois plus la photo comme un tableau où les lumières sont les peintures et l’appareil photo le pinceau.
J’aime créer des ambiances à la prise de vue et en post-traitement qui donnent une autre vision…une vision plus onirique que ce que nos yeux ont l’habitude de voir ».
Benoit Rousseau 45 ans, Paris
« J’’ai découvert la photographie fin 2007, par hasard, en récupérant un appareil numérique de l’un de mes amis; avant je n’avais jamais appuyé sur un déclencheur. J’avais tort : prendre des photos est un instant jouissif. Plus que photographe, je reste un promeneur qui fait clic-clac. Je chasse des moments à voler à leurs auteurs et souvent reste bredouille.
Paris est une ville au format 24×36, son attrait n’est plus lumière et monuments mais individus et attitudes ».
Lionel Saint-Léger 50 ans, Stains, (Ile-de-France)
Né en 1960 dans la banlieue nord de Paris, Lionel Saint-Léger a commencé la photographie dès son plus jeune âge.
Après quelques errances dans différents styles d’images, il s’est naturellement orienté vers l’instantané de rue. Ce genre de photographie le passionne. Baroudeur solitaire, observateur sans cesse à l’affut, il ne cherche pas à embellir mais simplement à retranscrire ce qu’il voit. Muni de son Leica, Lionel arpente presque exclusivement les rues de Paris pour nous apporter un témoignage de sa vision de notre temps. En fervent amoureux de l’argentique dont il trouve le rendu inimitable, il a choisi de continuer à photographier sur pellicule pour le plaisir que lui procure ce support.
AFM – El Jadida