Que devient le circuit touristique d’El Jadida ?

Tout d’abord, je tiens à féliciter votre site, de nous avoir accordé l’opportunité de dialoguer sur un thème qui est non seulement d’actualité, mais qui s’impose encore plus comme pierre angulaire dans le développement économique et social de la province d’El Jadida, surtout si l’on prend en considération le projet de la station de Haouzia et ses répercussions directes sur les plans de l’emploi et la valorisation du patrimoine local.
Aussi, ma modeste participation à ce débat ouvert, s’inspire en premier d’un article que vous affichez encore dans votre site, et qui met en évidence les grandes lignes d’un circuit touristique rural, dont les points forts s’articulent autour des Tazotas, la Kasbah de Boulaouane et la Fauconnerie.

Une initiative des plus louable, d’autant plus qu’elle s’érige sur la base d’un partenariat avec une Région Française et un organisme Français ayant déjà démontré sa maîtrise dans le domaine, et que l’on peut qualifier de premier pas dans une province qui recèle d’énormes potentialités, toujours en attente de défrichement.
Seulement, il s’avère qu’en feuilletant les pages d’un quotidien National, qui fait état des engagements pour 2007, découlant des assises Nationales du tourisme, j’ai été très surpris de l’absence de la moindre allusion concernant ce circuit qui fait rêver tant les amateurs du tourisme de charme que les bénéficiaires directs ou indirects.
Le calendrier 2007, selon ce quotidien , tend à initier sa démarche pour développer des produits de niches tels le Surf de Safi, la chasse à Arbaoua, les sports de glisse à Laâyoune et le Kayak sur la côte Méditerranéenne.
Pour ce qui est des zones rurales, le département de tourisme entend poursuivre la commercialisation des circuits de Chefchaouen, tout en se penchant sur ceux d’Imouzer ida outanane. De même que le programme l’état d’avancement des travaux d’aménagement des circuits d’Ifrane et Azilal en plus de la signature de convention pour Al Hoceima et le désert.
Aucune trace d’El Jadida. Et cela ne peut amener qu’aux interrogations suivantes :

1- Le projet du circuit d’El Jadida est-il aussi négligeable au point de ne pas attirer l’attention des décideurs au niveau central ? 2- La Délégation du tourisme dans la province d’El Jadida n’a-t-elle pas avisé les départements concernés des démarches engagés depuis un certain temps pour donner jour à ce projet, ou le cas échéant, n’a-t-elle pas suffisamment convaincu son ministère de l’importance de ce circuit, qui officieusement devrait entrer en activité dés le printemps prochain ?

Enfin, je crois que loin d’avoir donné des réponses à certaines des interrogations initialement lancées, je n’ai fait que relancer le débat, avec l’espoir de découvrir des réponses en mesure de satisfaire ma propre curiosité, tout en comblant les lacunes de ces contradictions.

Amine BOUZIANI