Certains barbus ont essayé de pénétrer à l’intérieur de la foule devant l’hôtel Farah vers 08h00, mais des jeunes les avaient repoussés. Les forces de l’ordre sont intervenus et les ont chassé à l’extérieur.
Même si l’heure de début de la marche était fixée à 09h00, les organisateurs étaient obligés de donner le départ un peu avant, vu les foules qui affluaient vers le point de départ.
Les barbus ont été interdits de participer à la marche par les forces de l’ordre, leur présence était indésirable.
La communauté juive dirigée par serge Berdugo et à sa tête Braham Serfaty, scandait des slogans exprimant son attachement au Maroc dans les trois langues.
Les associations amazigh ont participé massivement dans la marche, prouvant ainsi la diversité culturelle du Maroc.
Les habitants de carrières Thomas brandissaient une banderole qui dénonce les actes terroristes et on a l’impression qu’ils essaient de se déculpabiliser.
En plus des partis politiques et du collectif d’associations initiateurs de la marche, toutes les composantes de la ville de Casablanca ont répondu présent à l’appel : syndicats d’ouvriers, association, clubs sportifs, employés de communes, citoyens tout court de tous les ages et de toutes les confessions, des citoyens d’autres villes. Tout le monde était là, sauf bien sûr les barbus.
Dans l’après midi, à la Joutiya de Derb Ghalef, un des fiefs des barbus, deux barbus qui y tiennent boutique parlaient de la marche qui s’est déroulée le matin, et du nombre de deux millions de participants. L’un d’eux n’as pas pu cacher son amértume : « Hram âlihoum, nous on n’a rien fait, on nous accuse à tort, pourquoi on n’a pas voulu de nous dans cette marche … Les médias les ont aidés sinon il n’y aurait pas tout ce monde … » qu’en est-il de ce qu’ils se disent entre eux quand ils se réunissent dans leurs taudis ?