Le sport est l’un des sujets sur lequel on aurait aimé le plus parler, et pour preuve on lui avait réservé la première place dans la rubrique actualité du site. Mais malheureusement il est devenu le sujet d’actualité de la province et de la région Abda-Doukkala qui fait couler plus d’encre sur ses défaillances et état lamentable que sur ses prouesses et bienfaits.
Et si on aborde ce sujet c’est parce qu’on a été sollicité à plusieurs reprises par les abonnés et visiteurs, nostalgiques des époques de gloire des équipes doukkalis tel le DHJ section football, et qui demandent à être informés du devenir des anciens joueurs et de l’équipe qu’ils n’hésitent pas à répéter le « DIMA DIMA DHJ » (toujours DHJ.)
Le sport doukkali, comme toutes les autres activités similaires : art, culture, est entré depuis une belle lurette en une longue hibernation, et n’en reste que les noms des clubs et associations et les lieux macabres où se déroulaient compétitions et présentations tel le théâtre municipal, la salle des sports et le terrain de football. Pour ne citer que le parcours de l’équipe de football on dirait qu’elle n’existe plus, et son nom ne parait que dans les journaux télévisés et les publications écrites qui relatent les résultats des compétitions de la semaine avec des scores oscillants entre le moyen et le médiocre, et depuis sa descente en deuxième catégorie du championnat national elle n’a pu montrer la tête ou aspirer à une nouvelle montée au club des grands, ses dirigeants se disputent la place de président avec et à chaque fois le recours aux autorités pour régler les différents et tracer la carte du comité, et à chaque fois moins d’adhérents moins de spectateurs dans les gradins alors que l’équipe a le plus besoin des jdidis pour la soutenir moralement et matériellement, et de l’arracher des mains de ses détracteurs.
Exception faite de quelques athlètes qui honorent parfois la région, le climat est à la morosité et rien n’est clair dans le ciel brumeux du sport du Doukkala-Abda, et il est insensé d’accepter qu’une région 2.000.000 d’habitants ne puisse avoir une équipe de football qui évolue au GNFI ou d’avoir parmi cette population qui constitue le 1/15 de la population du Maroc 20 joueurs qui constitueraient cette équipe.