Le Scoop réalisé tout récemment par notre admirable et inénarrable ami Michel, et qui aurait du s’inscrire tout au plus dans le cadre du cours naturel d’une falaise vivante, amenée à perdre une partie d’elle-même sous la fronde de l’usure du temps, n’a pas manqué de faire des remous, tout en attisant des surenchères de la part de certains profanes et autres curieux, friands d’événements spectaculaires.
Il faut dire que seules les rêveries d’un journaliste qui se respecte, comme l’est incontestablement notre ami, sont en mesure de nous faire bercer dans la volupté d’un paysage superbe qui longe un sentier étroit, pour nous faire plonger, sans transition, aucune, dans les entrailles de l’enfer d’un abîme béant, où les vagues semblent vous happer. Et pour couronner toute cette belle littérature, rien de mieux qu’un mini-tsunami (Très en vogue ces derniers temps), bien calé entre deux points, mais sournoisement balancé à la gueule des lecteurs…le sauve qui peut, quoi !!

J’aurai tant espéré que ce professionnel confirmé, ayant roulé sa bosse un peu partout dans le monde, ait usé de subtilité, en teintant sa prose avec un chouia de rigueur journalistique, un chouia de sagesse (qui, dit-on vient avec l’âge) et surtout beaucoup plus de sens déontologique dans le traitement de l’information, en réduisant l’événement à sa juste dimension.
Oui, la falaise de Jorf Lasfar, comme toutes celles qui existent dans le monde entier, présente des fissurations qui relèvent de son cycle normal et reconnu par tous les scientifiques.
Oui, il y a danger pour les personnes qui osent s’aventurer aux bords de cette falaise friable et qui n’est pas à son premier éboulement. Le danger pourrait tout aussi bien découler d’un vertige, que de l’effritement d’une partie instable, cachée ou visible comme celle dont il est question. Le danger est beaucoup plus grave, lorsqu’on autorise des constructions à même la falaise, comme c’est le cas de la falaise de Sidi Bouzid, où on a implanté un complexe résidentiel, à quelques centaines de mètres du lieu d’habitation de notre ami Michel, sans que cela puisse l’amener à lever ses boucliers de Don Quichotte… L’information dans ce cas de figure, serait peut être moins spectaculaire que celle de l’effroyable affaissement d’un énorme pan de falaise, qui risque de générer un mini tsunami, avec le macabre scénario de pertes en vie humaines et détérioration de l’infrastructure portuaire de Jorf Lasfar.
Soyons clairs sur un point. Personne ne peut renier le droit d’un journaliste Français, en retraite dans notre beau pays, de rêver douillettement et librement, en s’imprégnant des valeurs d’une nature généreuse et d’une société hospitalière. Mais de là, à prophétiser des catastrophes, en prenant comme témoins « Un berger emmitouflé dans son burnous couleur de terre », ou encore un « gardien de phare et ses copains pécheurs », cela nous rappelle un peu une assez vieille page de l’histoire, où notre pays n’était censé abriter que les indigènes et les chiens errants.
La logique, pour ne pas dire l’abc de l’écriture journalistique aurait voulu que notre confrère, lui qui est si bien introduit, prenne au moins la peine d’approfondir ses connaissances, en contactant des spécialistes et des responsables Marocains, pour nous présenter au moins un plat au goût du jour et de la réalité, quelle qu’elle soit.
Ce serait donc, faire injure au génie Marocain que d’échafauder des scénarios alarmistes, au point d’insinuer que l’effritement naturel d’une falaise vivante, pourrait générer un mini tsunami, en mesure de malmener les installations portuaire de Jorf Lasfar. Ce serait aussi, discréditer les multiples études géotechniques et géologiques, sur les quelles ont planché des scientifiques de tous bords, que de supposer, que ces derniers, aient négligé la proximité d’une falaise qui surplombe cette partie de la côte sur plusieurs kilomètres, occasionnant ainsi un rempart naturel, qui protège à sa manière le premier port minéralier d’Afrique, et dont le coût de réalisation a été de l’ordre de 46 Millions de Dollars.
Pour faire plus de lumière sur cette affaire, aujourd’hui sujet à débat, nous avons contacté, Mr Cherfaoui Najib, grands spécialistes des ports du Maroc, dont les propos ont été formels « La falaise de Jorf Lasfar est ce qu’elle est, mais tout danger immédiat ou latent est au degré zéro en ce qui concerne les installations portuaires ».
Pour cet ingénieur en ponts et chaussées, qui a réalisé en 2005, son fameux ouvrage « FULGURANCE, Ports du Maroc de l’origine à 2020 » (Edition Science de l’ingénieur), « La proximité de la falaise ne peut en aucun cas représenter un danger pour le port de Jorf Lasfar. Et je peux vous confirmer, qu’au pire des cas, où l’on suppose que cette partie de la falaise s’effondrerai d’un seul bloc, cela ne pourrait occasionner qu’une petite onde, appelée familièrement « vague gentille », pas plus dangereuse que celles que génère l’océan Atlantique à longueur d’années, par temps normal.
D’autre part, je tiens à vous signaler que nos ports sont conçus pour supporter les chocs entretenus des vagues de l’océan Atlantique, qui sont redoutables par mauvais temps. Et dans ce registre là, on peut citer l’exemple des spectaculaires vagues de Novembre 2003, dont les hauteurs ont atteint prés de 20 mètres, en cadence continue, sans pour autant, affecter la moindre structure portuaire de notre façade maritime.
Toujours est-il qu’au-delà des études géologiques et géotechniques approfondies qui ont précédé la réalisation du port de Jorf Lasfar, force est de souligner que la falaise a été prise en compte, non pas en tant que danger potentiel, mais tout au contraire, elle a été considérée en qualité de frange de protection contre la houle à prédominance Nord. C’est en quelque sorte, une seconde digue qui renforce la protection de la digue principale du port. »
Enfin, nous espérons que notre ami Michel ne nous en voudra pas trop d’avoir usé de ce droit de réponse ou plutôt droit d’expression qui est si cher aux démocraties occidentales.
CHAHID Ahmed
m.ahmedchahid@yahoo.fr
Réactions :
Mon cher Chahid,
J’ai lu, comme toujours avec beaucoup d’intérêt, ton commentaire sur mon texte de Jorf Lasfar.
J’apprécierais beaucoup, et tu le feras certainement, que tu publies à la suite, et in extenso, mon droit de réponse. Sans amertume, et sans vouloir que la polémique prenne des allures disproportionnée.
A bientôt sur Rusibis ?
Fidèlement
Michel le 01-10-2007
Les falaises de Jorf Lasfar :
D’un texte à la caricature d’un texte
Réponse à l’ami Chahid
J’ai lu avec grand intérêt la réaction de mon ami et confrère Ahmed Chahid à l’article consacré à la falaise de Jorf Lasfar que j’ai publié dans Le Matin et sur le site www.eljadida.ma. Que l’ami Chahid se rassure, je n’ai ni le goût de la polémique, ni celui du sensationnel, même si je connais le poids des mots et le choc des photos. Aussi, je ne répondrai ni à ses injures qui n’avilissent que ceux qui les profèrent, ni à certaines de ses allégations déplacées qui s’apparentent à un certain ostracisme…voire un racisme certain…Ca, je connais, pour l’avoir dénoncé partout où je me suis trouvé. Et je me suis toujours trouvé du côté du colonisé, qu’il soit africain ou palestinien…Feu le Président Senghor aurait pu en témoigner…
Ai-je agi en professionnel ? Mustapha, le gardien du phare et les autres, existent bien. Je les ai rencontrés pour savoir depuis quand cette faille existait. Mais j’ai aussi pris contact avec un ingénieur des Travaux Publics renommé (Par discrétion toute professionnelle je tairai son nom et celui de l’importante société qu’il dirige), qui connaît bien lui aussi les ports du Maroc pour participer à leur construction ( comme actuellement Tanger Med, ou Dakhla ) et qui connaît bien lui aussi la falaise de Jorf Lasfar. Par prudence et déontologie, je lui montré mes photos et soumis mon texte à son appréciation. A sa suggestion, je l’ai modifié en de rares endroits, et ce n’est qu’après cela que j’ai décidé de publier ma « rêverie d’un promeneur solitaire »….sans gros mots « sournoisement balancé à la gueule des lecteurs » :…car nos lecteurs ne sont pas des chiens.
Maintenant, je ne suis pas prophète…Mais qui l’est pour assurer que ce pan de falaise ne s’effondrera pas et que, s’il s’effondrait, il n’y aura qu’une « petite onde » ? Si la cassure était ancienne, elle présenterait moins de danger. Mais elle est récente, et c’est là où les interrogations se posent. Et ce sont ces interrogations, formulées également par d’autres que moi, que j’ai tenté de préciser et je me réjouis que mon article ait permis au moins à certains de s’y intéresser. Mais j’ai apprécié les propos rassurants de M.Cherfaoui Najib, lui aussi spécialiste des ports. Même si je dois les modérer quand je lis, dans son ouvrage « Fulgurances », cité par Chahid, page 225 : « L’enceinte portuaire est périodiquement, disons deux fois tous les cinq ans, le siège d’une agitation de forte amplitude communiquant des mouvements brusques à l’ensemble des chalutiers en accostage Cet évènement qui apparaît généralement en hiver se produit même lorsque la houle du large possède un creux faible, inférieur à un mètre.(….).Des efforts de plusieurs centaines de tonnes sont engendrés au niveau des bollards entraînant souvent, ou bien l’arrachement de ceux-ci, ou bien la rupture des cordes ou des filins, ou bien encore, la ruine totale ou partielle de l’ouvrage d’accostage ».fin de citation. Quelques lignes plus haut, Najib Cherfaoui a écrit, parlant du complexe sidérurgique de Jorf lasfar : «(Il) fragilise l’environnement par ses rejets.(…) Les gens de la mer sont unanimes : les dégâts frôlent le désastre écologique ». Un ouvrage , quelque fois critique sur la conception même du port, mais remarquable, à lire absolument. Mais, que mon ami Chahid me pardonne, je n’avais pas l’intention de lui donner des frissons ou de lui faire peur…Ce n’est pas mon genre, et il le sait mieux qu’un autre…Post Scritum : Concernant le complexe résidentiel sur la falaise de Sidi Bouzid, je n’en ai rien à dire. Je m’interdis absolument tout commentaire politique ou sur toute gestion communale mais je suis sûr que l’ami Chahid publiera très bientôt, ici même, son réquisitoire sur la question.
Ne nous égarons pas
C’est très triste quand même qu’on soit souillé par un qualificatif aussi répugnant que le « racisme », tout simplement parce qu’on a eu l’audace de critiquer les propos alarmistes d’un Français résident à El Jadida, dans un généreux pays comme le Maroc, qui a toujours levé haut sa bannière de paix, de tolérance et d’hospitalité.
C’est beaucoup trop triste encore, lorsque ce crachat nous vient d’un journaliste professionnel, censé peser ses mots et avec qui nous croyons partager les mêmes valeurs de la liberté d’expression et du débat d’idées.
Nous ne sommes peut être pas de la même école, mais en tout cas, la notre est au moins très distincte. Elle a toujours banni ces symboles de la discrimination. Et ce n’est pas aujourd’hui et encore moins demain que nous allons rompre ce pacte de conscience… rien que pour faire plaisir à Michel. Va, je ne te hais point, comme disait l’autre.
Quant aux propos injurieux ressentis par notre ami, nous laissons le soin aux lecteurs d’en déceler les traces.
Chahid Ahmed – le 02-10-2007
Je trouve la légende excellente!!!
Abdelmounaim – le 03-10-2007
Réaction de l’association des fauconniers Lekouassems d’ouled Frej
Nous regrettons avec grande amertume, qu’un coup de colère incontrôlée puisse amener M. Michel Amengual, à taxer notre grand ami Chahid Ahmed de « racisme », tout simplement parce que ce dernier a eu la sagesse de dédramatiser une situation, annoncée par Michel, et qui aurait pu créer la panique, et des conséquences graves pour l’économie de la province, surtout à la veille du lancement du gigantesque Parc Industriel de Jorf Lasfar.
Nous connaissons Ahmed pour l’avoir côtoyé de très prés depuis plus d’une décennie, et reconnaissons en lui toutes les qualités d’un intellectuel pacifiste et d’un journaliste intègre, ayant toujours su inspirer le respect et rallier autour de lui l’amitié et la sympathie de tous ceux qui ont approché ses sensibilités ou savouré ses écrits.
Ahmed est à notre sens, l’un des pionniers en matière de développement du tourisme rural dans la Province, et nous avons vécu avec lui toutes les démarches qu’il a entreprises, pour ouvrir les horizons de la région, aux touristes étrangers de tous bords et de toute confession ; qu’il guide, conseille, documente inlassablement et sans intérêt particulier, afin qu’ils puissent s’imprégner des vertus de notre Marocanité et de la chaleur de notre hospitalité.
Depuis plus de dix ans qu’il soutient notre association, Chahid Ahmed représente incontestablement l’élément moteur de toute la dynamique que connaît aujourd’hui la fauconnerie des Doukkala. Ses contacts étrangers, voulant s’informer ou se documenter sur la fauconnerie, ou ceux qu’il a reçus et guidés bénévolement ne se comptent plus.
Chahid Ahmed a aussi collaboré étroitement avec la Française Annie Becquet, pour la réalisation du premier circuit touristique rural de la Province, comme il a été de grands conseils à la jeune étudiante Française Sylviane lorsqu’elle préparait sa thèse de recherche sur les Tazotas.
De ce fait, nous ne pouvons qu’être solidaires avec notre ami Chahid, tout en dénonçant tout acte pouvant ternir l’mage de cet ami de tout le monde, à qui nous devons respect et gratitude.Mohamed El Ghazouani
Président des fauconniers Lekouassems le 03-10-2007
MADINATI DENONCE
Suite aux propos calomnieux et très répréhensibles, ayant porté atteinte à l’image et à la dignité de notre ami Chahid Ahmed, Premier vice Président de notre association, les membres du bureau de MADINATI, dénoncent énergiquement ce genre de comportement irresponsable et demandent réparation.
L’article de Chahid Ahmed, qui reste disponible aux appréciations de toutes les lectures ne présente aucun propos relevant du « racisme » et encore moins de la diffamation, si ce n’est une critique acérée, qui dénote de la force du verbe de ce journaliste et écrivain, qui a toujours été de toutes les batailles pour défendre les intérêts de la province.Le bureau le 03-10-2007
Oh!la la: mes amis ! Qu’est ce qui arrive! C’est le mois de Ramadan le mois de tous les Pardons! Alors, si j’ai blessé l’ami Chahid, qu’il me pardonne, comme je l’ai pardonné de m’avoir offensé en mettant en cause mon honnêteté intellectuelle et ma probité. Allez! Que l’amitié demeure,…et qu’elle triomphe toujours! Michel
Michel le 04-10-2007
Cher Monsieur Chahid Je vous suis très reconnaissant d’assurer une veille maritime, et de maintenir la population informée. Votre action citoyenne apporte un éclairage culturel et éducatif, tellement nécessaire au développement humain de notre société et à l’épanouissement de la ville d’El Jadida en particulier. Merci beaucoup pour votre implication quotidienne et le temps considérable que vous consacrez généreusement au dialogue entre les civilisations.
Je souhaite remercier Monsieur Michel d’avoir eu la gentillesse de lire « Fulgurances ». Je tiens également à lui exprimer ma reconnaissance d’avoir lancé un débat que Monsieur Chahid a su dynamiser grâce à sa verve légendaire. Bravo donc à Michel et à Chahid. Avec respect.
Cherfaoui Najib le 05-10-2007
Un grand respect pour deux journalistes qui existent toujours . Pour mon cher ami Michel faut pas raconter tout ce qu on a rêvé . pour mon très cher ami Chahid tout ce que tu a dis c’est la réalité . Finalement merci pour l’esprit sportif de 2 grands amis .
Ahmed El Ghazouani 06-10-2007
pourquoi pas la partie de la falaise citée . espérant qu elle chutera et glissera tout légèrement sur l’océan parce que cela permettra d’ avoir un un très bon lieu a la pêche à la ligne . quant à moi j’attends avec impatience cet évènement . c’est ainsi que je serais le premier aventureux pour ramasser le paquetage de pêche et aller directement sur le lieu pour pouvoir remplir mon panier de divers sortes de poissons . arrivera t’ il ce jour tant que je vie ? ? ? ?
Ahmed El Ghazouani 07-10-2007
Excuser moi je ne peux ne pas réagir à ce que je suis entrain de lire ; Monsieur Chahid avec tous le respect que je porte pour toi je ne vois pas où est le problème si notre ami Michel écrit un article sur la falaise qui risque de s’effondrer du jour au lendemain ; au contraire je trouve qu’il a eu le courage de sonner la sonnette d’alarme, notre environnement est vraiment en état de dégradation très avancé et mérite qu’on s’y penche sérieusement . Notre ami Michel ne fait pas un rêve il n’a fait que constater les faits, qui sont bien là malheureusement, ainsi qu’il a mené sa petite enquête (témoignage du berger et du gardien du phare) pour apporter quelques éclaircissements. Je croix en plus que sans cet article il n’y aurait pas ce débat que je souhaiterai intéressera d’autres personnes et qu’il permettra de réveiller la conscience de nous autres chacun de son coté pour sauvegarder notre environnement . Mes salutations les plus respectueuses à mon cher cousin Chahid et mon cher ami Michel. « Excuser mon français ! »
M. Najoua 09-10-2007
Juste un petit mot pour souligner l’importance de la mise en garde de M. Michel au sujet de cette faille énorme dans cette falaise . Comment peut-on lui reprocher d’avoir alerté les lecteurs d’un site internent voisin, d’un danger potentiel bien visible pour ceux qui se sont déplacés sur les lieux ? Cette faille est impressionnante . Quelles seraient les conséquences d’un détachement de cette masse rocheuse, nul ne peut le prévoir, elles peuvent être minimes, si la masse est friable et se désagrège lors de sa chute, elles peuvent être dramatiques et provoquer mort d’hommes, si d’énormes blocs tombent à la mer, et qu’à ce moment précis de simples barques de pêcheurs se trouvent à proximité . M. Michel a utilisé le terme à la mode de « tsunami » peut-être pour attirer l’attention des lecteurs, faire de cette expression toute une montagne comme certains le font, c’est tout simplement rechercher la polémique . Une question pour terminer : si un jour, ce pan de falaise s’écroule en provoquant la noyade de quelques malheureux qui se trouveraient là au mauvais moment ce sera peut-être parce que l’on aura traité de « rêve » l’avertissement de M. Michel en évitant de prendre les précautions qui s’imposent en pareil situation, comme la pose de témoins pour surveiller l’évolution de cette faille . Remercions donc M. Michel pour sa bonne action ;
Nestor Lesage 14-10-2007