El Jadida sera-t-elle enfin libérée du monstre qui hante son centre depuis le début des années 80 du siècle dernier ? Le marécage qui trône durant toutes ces décennies au sein de la charmante capitale des Doukkala fera-t-il partie d’un passé des plus honteux auquel se sont confronté inefficacement tous les conseils qui se sont relayés à la tête des affaires communales de la ville ?
Avec toutes les réserves qui se doivent, nous estimons que toutes les activités qui s’opèrent ces derniers temps autour de ce projet de la honte qui était censé abriter une galerie commerciale, redonnent espoir aux habitants et commerçants du quartier d’Al Kalâa qui ont été vaincu par l’usure du temps et la négligence des responsables, malgré les multiples revendications et batailles menées sur tous les fronts.
Il s’avère que la fosse macabre qui s’est imposée aussi longtemps au paysage d’El Jadida, a finalement trouvé preneur. Une délivrance qui aurait du se concrétiser bien avant que ce marécage n’ait causé autant d’irréparables dégâts. Cela aurait pu éviter certains décès par noyades, la contamination de tous les puits du vieux quartier d’Al Kalâa, l’affaiblissement des fondations des maisons environnantes, le dérangements des commerçants de la place et bien d’autres désagréments qu’on peut aisément deviner.
Loin de nous l’idée de disserter encore plus sur un dossier auquel nous avons consacré des dizaines d’articles, de reportages et d’interviews. En ouvrant cette nouvelle page, nous voulons simplement formuler l’espoir qu’elle soit effectivement la dernière. Nous voulons aussi que ces images révoltantes ne ternissent plus cette ville que nous portons à cœur et qui est censée abriter le noyau du tourisme de toute la cote atlantique du Pays.
Chahid Ahmed