CONCOURS D’ECRITURE JOURNALIQTIQUE SUR L’ENVIRONNEMENT A EL JADIDA

CHAHID AHMED

Deux de nos confrères de la presse locale viennent d’être primés pour leurs articles à l’occasion du concours de l’écriture journalistique, organisé par l’association des Doukkala, en marge de la 5ème édition de la semaine de l’environnement, qui a été inscrite sous la présidence d’honneur de SAR la Princesse Lalla Hasnâa et dont le thème de cette années a été « L’environnement marin : Problématiques posées – Efforts déployés – Perspectives ».

Il s’agit de M. Chahid Ahmed (1er prix) et M. Lekhiar Mostafa (2ème prix) qui représentent deux des plus anciens journalistes de la ville d’El Jadida et qui ont donné le meilleur d’eux même tout en restant à l’ombre des grands projecteurs de tout « exhibitionnisme médiatique ».
Les attestations d’honneur ont été remises aux deux journalistes émérites par le Secrétaire Général du Gouvernement M. DRISS DEHAK, sous les applaudissements de reconnaissance de toute l’assistance présente en ce jour du 24 Juin 2011, dans la salle de réunion de la province d’El Jadida pour assister à la clôture des travaux de cette manifestation. La semaine de l’environnement qui a connu un succès des plus éclatants lors de cette dernière édition a été couronnée par la conférence magistrale, tenue par M. DRISS DEHAK et dont le thème s’est articulé autour du droit maritime, son évolution au cours des temps et surtout son importance pour le futur de l’humanité.

CHAHID AHMED
CHAHID AHMED

A souligner que ces deux vieux de la vieille qui connaissent mieux que quiconque la scène médiatique d’El Jadida et son évolution depuis de longue date, se partagent aussi beaucoup de valeurs et une multitude d’activités en plus de leur crédibilité et leur pertinence dans le traitement des sujets et des événements qui meublent le quotidien d’El Jadida et sa province.

LEKHIAR MOSTAFA
LEKHIAR MOSTAFA

Quoique de formation scientifique, Chahid Ahmed a été surtout conquis par ses tendances littéraires et son goût pour l’écriture ; Et c’est cet appel à la liberté des idées et de la réflexion qui a amené cet intellectuel à se lancer dans le domaine de l’écriture journalistique de manière totalement bénévole et avec toute la conviction qui se doit.

Après s’être distingué dans différentes revues spécialisées et quotidiens nationaux sous des noms d’emprunt, Chahid Ahmed s’était fixé pendant quelques temps à « Al Bayane », du temps du défunt Nadir Yata pour lequel il vouait une admiration presque obsessionnelle.
Après le décès de Nadir Yata, Chahid Ahmed a intégré la première équipe qui a lancé le journal « Libération ». Et c’est au sein de ce journal et en compagnie de grands noms comme Saïd Ahid, Mohamed El Gahs, Bachir Znagui , Salah Sbya entre autres, qu’il s’est forgé sa propre personnalité de journaliste autodidacte, son style remarquable et son attachement pour les grandes valeurs humaines.

Très généreux quant il s’agit de partage d’idées et des conseils, Chahid Ahmed n’a jamais hésité à soutenir de manière bénévole plusieurs expériences naissantes dans le domaine du journalisme régional, tout en créant son propre mensuel sous le titre du « Courrier Régional ».

En intégrant l’équipe du premier site d’El Jadida (www.rusibis.com) ou (www.eljadidaonline.com) Chahid Ahmed n’a fait que d’adapter aux nouvelles tendances médiatiques qui tablent sur le net comme futur créneau porteur de toute information.

De son coté, Lekhiar Mostafa a débuté son parcours médiatique à partir du début des années 70, dans les pages du grand quotidien national de son temps, à savoir « Le Matin ». En 2008, il intègre l’équipe du Magazine « Energie et mines » avec laquelle il collabore jusqu’à nos jours.

Outre ses préoccupations journalistiques, Lekhiar Mostafa est une référence en matière de documents et livres rares. Les Universitaires d’El Jadida le connaissent plus que quiconque, puisque c’est toujours chez Lekhiar que nombre d’entre eux se documentent pour compléter ou affiner leurs recherches.

Les points communs entre Chahid Ahmed et Lekhiar Mostafa sont multiples.

Ils sont co-auteurs de l’ouvrage « El Jadida mémoire », livre qui relate un siècle de l’histoire iconographique de Mazagan et El Jadida.
Ils ont réalisé (Chacun à sa manière) les deux ouvrages qui traitent de l’histoire de la fauconnerie de Doukkala.

Ils ont participé activement au classement de la Cité Portugaise en tant que Patrimoine Mondial (par le truchement de l’Association Madinati où ils exerçaient respectivement 1er et 2ème vices présidents).

Ils sont membres fondateurs du premier noyau local du syndicat de presse nationale, à côté d’Ahmed Lemchekkeh (Alors président de la cellule d’El Jadida)

Ils sont détenteurs de diplômes de stage sur l’enquête journalistique. Formation organisée à El Jadida par le Syndicat de la presse nationale, l’institut national du journalisme et la Fondation Friedrich newman. Ils sont détenteurs de diplômes de stage sur le reportage, organisé par les mêmes institutions.

Ils sont détenteurs de diplômes d’écriture journalistique environnementale, suite à une formation organisée par le Ministère de l’environnement, le Syndicat national de la presse et la Fondation Friedrich Newman. Cette formation s’est tenue à Sidi Bouzid, sous la conduite du professeur Latifa Akharbach, actuelle secrétaire d’état auprès u Ministère des affaires étrangères.

Enfin, nous n’allons pas nous étendre beaucoup plus sur les qualités de ces deux personnages très estimés dans les milieux jdidis, nous nous contenterons d’exprimer toutes nos félicitations à nos deux grands journalistes qui ont honoré leur ville parce qu’ils ont toujours cru en ses hommes et en ses potentialités.

Jamaleddine DALIL ESSAKALI